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Journée mondiale des troubles bipolaires : mieux comprendre une maladie encore méconnue

Le dimanche 30 mars marque la Journée mondiale des troubles bipolaires, une occasion essentielle pour sensibiliser le grand public à cette maladie psychiatrique chronique, encore trop souvent mal identifiée.

Qu’est-ce que les troubles bipolaires ?


Les troubles bipolaires touchent entre 1 et 2,5 % de la population, soit environ 650 000 à 1,65 million de personnes en France. Ils apparaissent le plus souvent entre 15 et 25 ans, et perdurent tout au long de la vie. Pourtant, le diagnostic des troubles bipolaires est souvent tardif, avec un retard moyen estimé à 10 ans.
Cette pathologie se caractérise par une alternance d’épisodes dépressifs (chute de l’humeur, perte d’énergie) et d’épisodes maniaques ou hypomaniaques (augmentation marquée de l’humeur et de l’activité). Ces épisodes, dont la durée varie de quelques jours à plusieurs semaines ou mois, sont entrecoupés de phases de rémission où certains symptômes peuvent néanmoins persister.

Une maladie à fort impact sur la vie quotidienne

Classés 6e cause de handicap mondial par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les troubles bipolaires entraînent un retentissement fonctionnel majeur. Les épisodes dépressifs peuvent mener à des tentatives de suicide, et la maladie est souvent associée à d’autres pathologies : troubles anxieux, consommation de substances, maladies cardiovasculaires, etc.
Une origine multifactorielle
Les troubles bipolaires résultent d’une interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux. La prédisposition génétique représente environ 60 % du risque, mais des éléments déclencheurs comme le stress, les traumatismes psychiques, les troubles du sommeil, les inflammations ou l’usage de toxiques sont souvent nécessaires à l’apparition de la maladie.

Quelle prise en charge pour les troubles bipolaires ?

La prise en charge des troubles bipolaires repose sur une approche globale et personnalisée, articulée autour de plusieurs piliers :

  • des thymorégulateurs (traitements médicamenteux régulant l’humeur),
  • des psychothérapies adaptées,
  • de l’éducation thérapeutique pour mieux comprendre et gérer la maladie,
  • et le respect d’une hygiène de vie stable, incluant notamment le sommeil et la gestion du stress.

Une expertise reconnue à l’Hôpital Belle-Isle


Le Service des Maladies Psychiques de l’Hôpital Belle-Isle se positionne comme un centre de référence dans le diagnostic et le suivi des troubles bipolaires. Grâce à une équipe pluridisciplinaire, il propose un accompagnement global et individualisé pour améliorer durablement la qualité de vie des patients